L'informazione non è un optional, ma è una delle condizioni essenziali dell'esistenza dell'umanità. La lotta per la sopravvivenza, biologica e sociale, è una lotta per ottenere informazioni. |
Il fut un temps où on se contentait d'avoir une petite maison avec tout le nécessaire pour vivre; que nos enfants soient heureux, ne manquent de rien et cela pouvait passer par le fait d'avoir un chien ou un chat.
En nos temps de violence et de complexité, les désirs surpassent les besoins. Les exigences et caprices passent par le souci de vouloir chez-soi un animal plus exotique, plus atypique. Le nouvel acronyme « NAC » en témoigne la réussite.
Outre la compagnie animale, les produits « dérivés » sont également à l'honneur, qu'il s'agisse de bijoux, cosmétique, vêtements ou divers accessoires, les mécanismes de cette production engendrent un terrible déséquilibre de biosphère.
Les écosystèmes endémiques sont les premiers touchés et malheureusement nous ne le voyons pas ou ne voulons pas.
En Europe occidentale, les animaux sauvages et domestiques plaisent, les réseaux et trafics se multiplient dans l'ombre.
Ce type d'activité est - après la drogue et les armes – le troisième mondial. Les braconniers n'hésitent pas à séparer les petits de leurs parents, à déraciner pour des profits estimés à près de 20 milliards d'euros annuel.
Certaines associations ( 30 millions d'amis, WWF, fondation Brigitte Bardot ) luttent tant bien que mal contre tous ces trafics, ventes illégales, massacres, braconnages, mais il est plus qu'évident qu'il existe un manque de moyen humain mais aussi et surtout financier.
Alors tant que les gouvernements, les forces de l'ordre ne feront pas un travail de rééducation et que chacun pensera uniquement à ses désirs toujours plus extravagants, des milliers d'animaux domestiques seront abandonnés et les animaux sauvages continueront à être réduit à disparaître de notre Terre.
Calcul d'un profit à tout prix, agressivité, vulgarité, manque de civisme, cet immense gâchis qui n'obéit pas à l’intérêt de préservation de notre espèce est l'instrument avancé d'une possible fin de l'humanité dans un futur proche mais aussi de toutes espèces vivante.
Le but naturel de la société, de la politique et du droit, serait de mettre fin à la surconsommation à outrance et donc limiter la demande des consommateurs. Toutes fois comment limiter la demande quand il y a toujours plus d'offres ? L'avancée technologique et la domotique ne cessent d'évoluer et créent de nouveaux besoins qui ne sont pas forcément en accord avec des besoins naturels et vitaux.
L'Homme, doit revoir ses priorités et réapprendre à vivre en harmonie et en osmose avec son espace vital primaire.
Pour cela, il devient primordial de renforcer l'enseignement des valeurs de la vie pour le bien de tous. L'état pourrait instaurer une éducation écologique dès le plus jeune âge.
A cet égard, je me dois ici d'éclaircir un point très important.
Mettre en place dans les établissements scolaires une philosophie plus respectueuse de tous les êtres vivants, associée aux valeurs humaines et compétences liées à la vie quotidienne.
A partir de là, façonnant eux-mêmes leurs habitudes, les enfants deviennent leurs propres enseignants quand à leurs conduites de vie à adopter pour protéger leur pays de l'industrie de masse et de ce fait aussi protéger la planète.
Dans l'intérêt des animaux, mais aussi des hommes, il serait vraiment vital d'essayer de rebâtir un autre modèle de société sur des valeurs remises à leur juste place.
Le bien que nos élus pourraient faire, serait de modeler dans la population, un psychisme préventif exempt du désir de gaspiller, d'accumuler, de jalouser. Cela signifie changer nos comportements et nos mentalités.
Il est primordial que nous fassions preuve d'humanité envers les animaux car tout autant que nous, ils ont un droit à la vie et au respect.
La technologie va devoir faire preuve d'innovation, rapidement et efficacement. La solution ultime au problème de préservation de la nature n'a pas encore vu le jour. Il n'a pas encore été envisagé d'utiliser un bouclier électromagnétique pour préserver les espèces vivantes de toutes formes d'agressions.
Devons-nous continuer à espérer un modèle idéal de société future où le changement d'humeur et de comportement des citoyens pourrait être soumis à des contrôles réguliers afin de protéger la population animale et humaine ?
A mes yeux, que des criminels environnementaux puissent bénéficier d' avantages de notre société revient à leur donner les moyens de perpétuer leurs crimes. En leur accordant toute forme d'incarcération, on commet un acte moralement bien plus grave que la peine capitale et qui vient faire obstacle aux efforts des intervenants qui essayent d'instaurer une réelle protection de la Biosphère.
Parlons un peu d'un animal qui souffre de sa situation alarmante en France, le Loup.
Sa présence dérange, ils sont accusés systématiquement, son statut d'espèce protégée ne doit pas être remis en question . C'est à nous, humains d'apprendre à vivre en cohésion avec les loups dans un milieu naturel qui est le leur.
Il est plus que temps de s'opposer farouchement s'il le faut à ces inhumains qui détruisent la faune et la flore terrestre.
Je ne suis pas peu fier de ce combat.
Après un an de lutte contre la criminalité environnementale, le Forum des 11,12 et 13 octobre 2016 à Nîmes ( hôtel Atria) constitue le « cœur » de cet avenir en marche, celui des intérêts vitaux de l'humanité.
Parmis les intervenants, Laurent NEYRET, ( professeur de droit à l'université de Versailles Saint-Quentin),nous instruit de bien des choses sur le droit de l'environnement et la réparation du préjudice écologique.
Il est impératif de mettre en place une autorité morale et pénale unique et mondiale.
Nous ne sommes pas sans savoir que le tribunal international de l'Haye élargit ses compétences. Toutefois bien trop d'obstacles se dressent devant la volonté d'avancer et de progresser dans leurs actions car les manques de moyens d'échanges et de ressources, d'expériences, contribuent aux dysfonctionnements dans les procédures interminables et parfois inextricables.
Toutes ces complications mais aussi notre soumission aveugle aux lois du marché et de la surconsommation entravent la volonté de dévoiler autre chose que les apparences des entreprises “honnêtes”... et certaines multinationales non-vertueuses.
Il est évident qu'il nous reste un long travail à accomplir pour que chacun se sente concerné et ouvre enfin les yeux sur la dure réalité et sur l'avenir plus que répugnant de notre planète mais de notre survie également.
Nous pouvons compter sur des intervenantes efficaces et impliquées, qui sont là pour faire progresser et défendre les intérêts du Vivant.
De gauche à droite:
- Maylis SOUQUE( Direction du trésor, point de contact OCDE, organisation de coopération et de développement économique)
- Emmanuelle MAIRE( Commission européenne, Unité 3, multilateral environnemental cooperation)
- Sandra COSSART ( Avocate, organisation Sherpa)
Sherpa est une organisation d'avocats et de juristes qui a pour mission de protéger les populations locales et l'environnement des visées néfastes de certaines multinationales.
- Françoise LABROUSSE ( Avocate au barreau de Paris, spécialiste en droit de l'environnement JONES DAY)
Pour faire simple, l'avenir de la planète et de la vie sur notre Terre est indéniablement liée à l'eau.
Une des questions posées dans l'appel de Nîmes est celle de la gestion sécurisée de l'eau dans le pourtour méditerranéen.
Le temps ne serait mentir, que ce soit demain ou plus tard, des guerres ouvertes pour l'eau sont très certainement à prévoir.
Mais au-delà de ceci, donner une forme et un sens au monde qui vient, effacer le mal de l'esprit des humains, parvenir à l'âge de raison, traduisent la même volonté d'élever les consciences.
Le présent n'existe pas.
Comme un écho dans le temps, cette photographie datée du mercredi 12 octobre 2016, réunit sur le devant de la scène du forum de Nîmes, au centre le prince Nicolas II du monténégro et les prestigieux lauréats du prix GAÏA en faveur d'engagements pour la sauvegarde et la sécurité environnementale en méditerranée.
Mais d'abord, et avant tout, si l'on veut définir l'avenir, il serait crucial d'élucider la nature de la conscience humaine.
Ce qui est extrêmement délicat à définir.