L'informazione non è un optional, ma è una delle condizioni essenziali dell'esistenza dell'umanità. La lotta per la sopravvivenza, biologica e sociale, è una lotta per ottenere informazioni. |
La vie est apparue dans les océans il y a plus de 3800 millions d'années. Berceau de la vie sur terre, les mers et les océans sont intimement liés à l'histoire de l'humanité.
La vitesse et la sévérité de la crise climatique nous rappelle comme une évidence que nous ne sommes pas au-dessus des lois de la nature.
Les activités humaines altèrent la surface et la température de la planète, mais aussi les sons.
Le son propageant 4 à 5 fois plus vite dans l'eau que dans l'air, il voyage très loin en pleine mer.
Ce qui bouleverse l’ouïe des cétacés et modifie leurs comportements de plongée.
L’intensité croissante de la pollution sonore suscite pour eux même maladies et échouages.
Ayant abandonné la terre pour la mer voici plus de 50 millions d'années, les dauphins utilisent des fréquences pour communiquer à des distances infinies.
Ils peuvent entendre nos « pensées », car ils captent les infrasons (fréquences inférieures à 20 HZ)
Nos ondes cérébrales Alpha autour de 8 HZ leur parviennent sans discontinuer.
D'un tempérament joueur et pacifique, ce prince des profondeurs océaniques a le mérite d'être aussi un champion de la détection d'ultrasons
Fondamentalement, nous voyons que les dauphins sont bienveillants, animés d'une sorte de compassion à l'égard de notre espèce.
Ils sont d'excellents nageurs et plongeurs avec un profil en torpille, parfaitement hydrodynamique.
A chaque instant ils expriment la joie et la vie, la perfection, la beauté et la bonté.
On pourrait penser que le dauphin soit tellement au-dessus de l'homo sapiens qu'en aucun cas la méchanceté humaine ne saurait l'affecter.
Nous savons que ce gymnaste aquatique sait utiliser son cerveau de manière plus vive que celle d'un humain. Selon nos critères d'humains, ce cétacé a de quoi intriguer...
Les dauphins parlent-ils ? Pour l'essentiel de ce qui est connu, il utilise trois principaux signaux acoustiques ; Les sifflets modulés en fréquences, l'écholocation (sonar-clicks en large bande) et les sons pulsés en rafales (paquets de clicks). A des fréquences élevées, des sons tonals-pulsés combinés.
Un examen plus poussé permet de distinguer la diversité, les nuances d'un large spectre d'émissions vocales qui défie toutes analyses.
D'une durée moyenne de 2 secondes, ces signaux correspondent à une structure significative de syntaxe-grammaire complexe.
En obtenir une réponse n'est pas aussi simple que de composer un numéro de téléphone.
Ils échangent entre eux avec d'infinis variations sur la base de leurs aptitudes de communications à plusieurs niveaux.
A chaque seconde, ces sons injectent instantanément des informations très complexes.
Des informations sur ce qu'ils ressentent, comprennent, ce qu'ils attendent mais aussi des choses insaisissables que nous, humains ne comprendrons jamais...
Les acrobaties qu'ils réalisent par pur plaisirs, sont des signes parlants aussi importants que les sons qu'ils émettent.
Les biologistes marins et les chercheurs spécialisés reçoivent sans cesse de nouveaux résultats à interpréter.
Une quantité d'informations d'observations ont pu être mises en évidence et étudiées expérimentalement.
L'étude du supposé langage parlé des dauphins reste complexe.
Après plus de 50 ans d'efforts de recherches, il n'a pas encore été possible d'identifier, de comprendre1/1 et d'apprendre le langage des delphinidés.
Dans cette perspective, j’entends aller au fond des choses.
Je me pose beaucoup de questions concernant les dauphins et leurs différents comportements.
Un rendez-vous a été conclus fin août 2022 avec un spécialiste comportementaliste des dauphins.
IL fait partie d’une équipe d’experts spécialisés dans l’observation et l’approche des cétacés. Pour se faire, cette association, Apex Cétacéa organise des excursions en zodiac au large de Capbreton (région Aquitaine, France).
Questions pour l’entrevue
Cette proposition d’article n’est pas un traité scientifique et n’a pas la prétention d’apporter des réponses
Catégoriques, ni détenir la vérité absolue.
Mais essayons de faire le point de ce que nous savons ou pas au sujet des dauphins.
Pour ce faire, commençons par une question simple :
1)Quel est votre moment préféré avec les dauphins ?
- « A question simple, réponse simple : interagir avec ces animaux dans leur milieu naturel »
2)Pensez-vous que les dauphins puissent former des projets et réfléchir sur eux-mêmes ?
« Former des projets, oui ! Dans un sens puisqu’ils décident de leurs déplacements, leurs
destinations et pourquoi ils le font. »
« Ce sont des animaux qui sont conscients du temps, pour migrer, se reproduire et chercher de la nourriture... c’est toujours difficile d’éviter l’anthropomorphisme mais Oui, ils se projettent. »
3)La surpêche tue massivement les dauphins. Les sonars désactivent les organes auditifs de ces cétacés qui finissent par mourir de famine.
Selon vous, l’être humain est-il digne de cet « amour » inconditionnel et merveilleux que le dauphin lui porte ?
- « Ces animaux ont une culture, une mémoire...c’est une certitude. Ici dans le golfe de Gascogne, les chalutiers capturent accidentellement entre dix et quinze milles dauphins par an. C’est énorme, cela doit cesser. A la limite de toute compréhension, nous sommes toujours surpris de leur tolérance. Nous le savons déjà, la méchanceté, c’est typiquement humain.
4)Que répondez-vous à ceux qui disent que les dauphins ont une intelligence et une sensibilité bien au-delà de celle des grands primates intelligents ?
« Qu’est-ce que l’intelligence ? Ils possèdent des compétences inexistantes chez les humains et vice-versa »
5)Pensez- vous qu’il soit envisageable que le dauphin ait d’avantage appris sur les êtres humains que ces derniers sur le dauphin ?
- « Sur des faits scientifiques, nous n’en savons rien et nous ne pouvons pas le prouver. Avec le temps, nous apprenons les uns des autres et surtout, tout le monde s’adapte. Les dauphins ont un seuil d’adaptation très élevé, sinon ce serait très compliqué pour eux. »
6)Selon vous, pourrait-il y avoir une relation télépathique entre humain et dauphin ?
- « Personnellement, je dirais sans doute...j’imagine bien plus que ça. »
7)En tant que spécialiste, que pouvez-vous dire de l’étude du supposé langage parlé des dauphins ?
- « Ces animaux sont très évolués. Leurs signaux-dialectes extrêmement complexes varient
selon les espèces et emplacements géographiques. L’océan est un monde de totale obscurité, où des relations entières se forgent à travers le son. »
8)Les dauphins ont une vie 100 % aquatique.
Possédant deux poumons, ils sont forcés de faire surface pour respirer.
Nécessitant la plus grande prudence, patience et persévérance, une quantité considérable de travaux scientifiques ont été réalisés pour essayer d’approcher le monde mental des
dauphins. Des tests d’intelligence, psychologiques, musicaux et Psychiques...
De votre point de vue, est-il exact qu’un dauphin peut délibérément retenir sa respiration pour mettre fin à sa vie ?
- « Hélas, oui c’est un fait. La respiration, c’est à la demande. Physiologiquement, ils sont obligés d’y penser, ils en sont conscients. »
9)Le cerveau des cétacés est très gros et très plissé. Le plissement extrême du cortex a une
surface plus développée que chez aucun autre mammifère, l’être humain y compris. Toutefois une partie non négligeable du néocortex du dauphin reste encore à cartographier.
Selon vous, quelle sont les conditions les plus propices pour obtenir une communication efficace avec les dauphins ?
- « Les conditions les plus propices, c’est quand eux le désirent, de leur plein gré. »
10)Il est difficile, faute de pouvoir partager leur vécu, de savoir si les dauphins ont un sens
subjectif du temps qui passe. Toutefois, la mort est pour eux une circonstance spéciale qui
implique un rituel comportemental spécifique.
Considérez-vous qu’il soit possible de vérifier par leurs attitudes si les dauphins ont un sens objectif du temps qui passe ?
- « Scientifiquement parlant, nous ne le savons pas encore. Peut-être de façon diffuse. »
Une autre voix s’imbrique maintenant dans la continuité de ces questionnements-réponses.
C’est celle d’un scientifique anglais de renommée internationale, le Dr Rupert SHELDRAKE,
Docteur en science naturelles et auteur de plusieurs best-seller mondiaux.
Fondé sur des études rigoureuses, ses recherches se sont concentrées sur le développement et le comportement chez les animaux. Il a étudié aussi les végétaux, la télépathie (encore débattue) la prémonition et autres capacités de perception qui font partie de notre nature biologique.
Dr SHELDRAKE, selon vous, il y a longtemps, l’humanité était-elle capable de communiquer par télépathie avec le monde animal ?
- En réponse à votre question, les humains communiquent désormais par télépathie avec les animaux, comme je le démontre dans mon livre" des chiens qui attendent leur maître et autres pouvoirs inexpliqués des animaux", et je suppose que cela n’a rien de nouveau et qu on peut le constater avec d’autres animaux depuis qu’ils ont été domestiqués.
Dans la rédaction de cet article je constate pour ma part que la reconnaissance de la vraie intelligence du dauphin peut s’avérer douloureuse pour l’égo humain convaincu de sa supériorité sur les autres espèces.
Contrairement aux pertinents propos du Dr.ES d’Ethologie cognitive et cétologue française, qui ne reconnaîtrait pas la haute intelligence du dauphin et au-delà des raisons propres à chacun de la réfuter. J’insiste sur le fait qu’ils peuvent être nombreux à ne pas oser compromettre leur carrière par peur de perdre les subventions à venir ou de paraître irréalistes etc...
Je reste saisi d’interrogations sur le dauphin.
Concrètement, pouvons-nous penser que les sons émis par les dauphins lors de leurs échanges entre eux, soient les seuls ou existerait-il des signaux plus subtils qui nous échappent ? Pouvons-nous penser que le dauphin soit doué d’une conscience spécifique et d’une intelligence innée supérieure ?
Que penser du fait que le dauphin soit capable de scanner avec discernement os, circulation sanguine, état de santé générale ?
Quel regard porter sur la remarquable faculté de cicatrisation de ces mammifères marins ?
Au vu de sa prédisposition à l’autodestruction, on sait aujourd’hui sans spéculatifs, que l’avenir de l’humanité n’est pas rassurant.
Pouvons-nous penser que l’être humain ait une quelconque utilité dans la survie des espèces animales ?
Pouvons- nous dire que le delphinidé a une conscience plus affinée et bien différente de la nôtre, au point de se préserver et de ne pas vouloir totalement communiquer avec notre espèce ?
En y regardant de très près, l’étude de la vraie intelligence des cétacés et en particulier des delphinidés reste non-élucidée.
En réalité, peut-être que nous n’avons pas besoin de la science pour communiquer avec eux. Je pense intimement qu’à un moment donné, depuis l’existence de l’être humain, cela a pu être possible.
Avec mon respect et mes remerciements les plus profonds au Dr Rupert SHELDRAKE et à l’équipe d’APEX CETACEA.